Alors que j’attendais : douleur de la vie normale à Damas - Avignon IN - (13/07/16)
Le dernier souvenir de Taim avant que sa mémoire ne s’éteigne est celui-ci : il vient de passer un checkpoint à Damas, une voiture qui le suit lui fait des appels de phares et l’invite à s’arrêter. L’homme est retrouvé ensanglanté à l’aube, puis transporté à l’hôpital. Mohammad Al Attar raconte l’attente des proches dont la cellule familiale est passée d’un foyer à ce lit d’hôpital vide, car l’esprit de Taim, lui, est déjà parti.
Omar Abusaada signe une mise en scène sensible de cette histoire bouleversante car terriblement réelle. Il montre des gens modestes vivant au jour le jour une guerre civile où chaque matin de nouvelles atrocités ont fait oublier celles de la veille. Alors qui se soucierait de ce fils entre la vie et la mort à part sa mère, sa sœur et quelques amis ?
Ces derniers suivent les traces de l’ultime quête du garçon : avant de disparaître, il était en train de monter un film liant la vie de sa famille et cette révolution dépossédée dont il était aux avant-postes. Sur un écran défilent les images des premières manifestations, symbole aujourd’hui de l’espoir volé à un peuple. Et pendant que cette vie innocente s’éteint de jour en jour, ceux qui restent n’ont d’autres choix que d’attendre et d’accepter que la vie continue.
Omar Abusaada signe une mise en scène sensible de cette histoire bouleversante car terriblement réelle. Il montre des gens modestes vivant au jour le jour une guerre civile où chaque matin de nouvelles atrocités ont fait oublier celles de la veille. Alors qui se soucierait de ce fils entre la vie et la mort à part sa mère, sa sœur et quelques amis ?
Ces derniers suivent les traces de l’ultime quête du garçon : avant de disparaître, il était en train de monter un film liant la vie de sa famille et cette révolution dépossédée dont il était aux avant-postes. Sur un écran défilent les images des premières manifestations, symbole aujourd’hui de l’espoir volé à un peuple. Et pendant que cette vie innocente s’éteint de jour en jour, ceux qui restent n’ont d’autres choix que d’attendre et d’accepter que la vie continue.
Hadrien Volle
Alors que j’attendais, de Mohammad Al Attar, mise en scène d’Omar Abusaada avec Mohamad Al Refai, Mohammad Alarashi, Fatina Laila, Nanda Mohammad, Amal Omra, Mouiad Roumieh (photo Christophe Raynaud de Lage)
Festival d’Avignon, Gymnase Paul Giéra, 55 avenue Eiseinhower, 04 90 14 14 14, jusqu’au 14 juillet.
Festival d’Avignon, Gymnase Paul Giéra, 55 avenue Eiseinhower, 04 90 14 14 14, jusqu’au 14 juillet.
Tournée : du 18 au 20 août 2016 au Theater Spektakel (Zürich), les 26 et 27 août au Festival Noorderzon de Groningen (Pays-Bas), les 31 août et 1er septembre au Theaterfestival Basel (Suisse), les 4 et 5 septembre à la Bâtie Festival de Genève (Suisse), du 8 au 10 septembre au Schlachthaus Theater Bern (Suisse), les 29 et 30 septembre au Vooruit de Gent (Belgique), du 12 au 15 octobre au Tarmac dans le cadre du Festival d’Automne (Paris), les 26 et 27 octobre au Onassis Cultural Center (Athènes), les 18 et 19 novembre à Bancs publics (Marseille), du 24 au 26 novembre au Théâtre du Nord (Lille).
Avignon 2016
Des mots pour se dire
Toute ma vie j'ai fait
20 november
La Tigresse
Truckstop
Karamazov
La queue du Mickey
La dernière idole
Timeline
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Elixir
Ca n'arrive pas...
Le Comte de Monte Cristo
Alors que j'attendais
Les escargots sans ...TristessesLudwig
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<Le Bateau pour Lipaïa
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Ceux qui errent...
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