IN : Mai, juin, juillet Sous les pavés : les planches ! - (16/07/14)
Christian Schiaretti a choisi de nous faire revivre trois mois essentiels qui ont marqué l’Histoire de la culture et du théâtre français en 1968. Une secousse colossale du monde artistique, qu’il n’est pas sans utilité de relire 46 ans après dans une fresque très vivante, signée de Denis Guénoun, réunissant une impressionnante distribution d’une cinquantaine de comédiens.
Mai 1968, Jean-Louis Barrault se prend en pleine face l’occupation par les étudiants du théâtre de l’Odéon qu’il dirige. Eclatant soulèvement, Paris se lève, la salle nationale devient la tribune des idées du moment et de la contestation : "la maison de la libre parole"… Schiaretti accorde à cette première partie de spectacle une couleur de quasi comédie pittoresque, dans laquelle Marcel Bozonnet joue un Barrault plus vrai que nature. Juin 1968 à Villeurbanne, les directeurs des maisons de la culture et des théâtres populaires se réunissent sans Jean Vilar… Il ne dirige "que" Avignon ! Le théâtre est en mutation, en révolution. Là, Schiaretti enlise sa proposition dans un acte bavard particulièrement lourd, bien que capital. Dommage. La pièce retrouve son envol et sa force dans troisième et dernière partie où Robin Renucci en Vilar est épatant : juillet 1968. A Avignon, c’est le festival. La jeunesse le questionne sur ce supermarché de la culture : une capitale mondiale de la création populaire ? Cet arrêt sur trois mois d’une longue crise, expliquée et relue sur scène comme un passage vers ce que nous vivons de l’aventure théâtrale de nos jours, est à méditer.
François Varlin
Avignon, Opéra. 18 juillet à 22h, 16 et 19 juillet à 18h
Villeurbanne, Théâtre National Populaire, du mar. 26/05/15 au sam. 06/06/15,
Mai 1968, Jean-Louis Barrault se prend en pleine face l’occupation par les étudiants du théâtre de l’Odéon qu’il dirige. Eclatant soulèvement, Paris se lève, la salle nationale devient la tribune des idées du moment et de la contestation : "la maison de la libre parole"… Schiaretti accorde à cette première partie de spectacle une couleur de quasi comédie pittoresque, dans laquelle Marcel Bozonnet joue un Barrault plus vrai que nature. Juin 1968 à Villeurbanne, les directeurs des maisons de la culture et des théâtres populaires se réunissent sans Jean Vilar… Il ne dirige "que" Avignon ! Le théâtre est en mutation, en révolution. Là, Schiaretti enlise sa proposition dans un acte bavard particulièrement lourd, bien que capital. Dommage. La pièce retrouve son envol et sa force dans troisième et dernière partie où Robin Renucci en Vilar est épatant : juillet 1968. A Avignon, c’est le festival. La jeunesse le questionne sur ce supermarché de la culture : une capitale mondiale de la création populaire ? Cet arrêt sur trois mois d’une longue crise, expliquée et relue sur scène comme un passage vers ce que nous vivons de l’aventure théâtrale de nos jours, est à méditer.
François Varlin
Avignon, Opéra. 18 juillet à 22h, 16 et 19 juillet à 18h
Villeurbanne, Théâtre National Populaire, du mar. 26/05/15 au sam. 06/06/15,
Avignon 2014
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