critique - Le Dernier homme : Apocalypse noire - Avignon Off - (11/07/18)
La pièce de Julien Gélas est brillante. Comme lui. Ce jeune auteur, philosophe, musicien, surdiplômé a écrit et mis en scène un monologue de science-fiction captivant et l’a confié au jeu très sûr et soigné de Paul Camus. D’une voie rocailleuse et sonnante, le comédien raconte comment la découverte de sa vie a mit le feu à la paix et à la terre. Son invention a aboli la communication entre les hommes, provoqué des conflits géopolitiques et entrainé la perte de l’humanité. Seul survivant de la planète après la disparition de tous, perdu dans un chaos que le décor restitue parfaitement, il vit comme une peine supplémentaire d’être devenu immortel. La peine maximum. Cette perpétuité du principe vital vécu dans la solitude fait de cet homme le dernier de la planète. Il ne vieillit plus, et la mort qu’il essaye de convoquer ne peut rien sur lui.
« Ecarté du cycle de la vie ». C’est ce qu’il dit de lui au terme d’un numéro d’acteur robuste baigné d’un halo de lumière jaunâtre qui le prend à rebours et découpe sa silhouette de manière fantomatique. Des gestes, des cris, des appels ; dans cet environnement de désolation, le héros se livre à l’étude des sciences que l’humanité à laissé, il se passionne, cherche à comprendre dans sa propre histoire le pourquoi et le comment. S’il est toujours intéressant de suivre un auteur dans une réflexion spéculative, le texte du Dernier homme nous fait rêver, nous inquiète et nous tient en haleine. Une pièce que l’on remarque.
« Ecarté du cycle de la vie ». C’est ce qu’il dit de lui au terme d’un numéro d’acteur robuste baigné d’un halo de lumière jaunâtre qui le prend à rebours et découpe sa silhouette de manière fantomatique. Des gestes, des cris, des appels ; dans cet environnement de désolation, le héros se livre à l’étude des sciences que l’humanité à laissé, il se passionne, cherche à comprendre dans sa propre histoire le pourquoi et le comment. S’il est toujours intéressant de suivre un auteur dans une réflexion spéculative, le texte du Dernier homme nous fait rêver, nous inquiète et nous tient en haleine. Une pièce que l’on remarque.
François Varlin
Le Dernier homme
Écrit et mis en scène par Julien Gelas. Avec Paul Camus
Avignon, Théâtre du Chêne Noir
Écrit et mis en scène par Julien Gelas. Avec Paul Camus
Avignon, Théâtre du Chêne Noir
du 6 au 29 juillet 2018 à 14h45
Relâches les lundis 9, 16 et 23 juillet
Durée : 1h15, 04 90 86 74 87
Relâches les lundis 9, 16 et 23 juillet
Durée : 1h15, 04 90 86 74 87
Avignon 2018
Saison sèche
Arctique
Tartiufas
Un coeur simple
Louise
Ich bin Charlotte
Le CV de Dieu
Hamlet
Piège pour Cendrillon
Plus grand que moi
Qui suis-je ?
Naissance(s)
J'aime Valentine
Mademoiselle Molière
Signé Dumas
Le dernier homme
Mesdames, Messieurs
Summerless
La Reprise
Kreatur
Iphigénie
La véritable histoire du
Au delà de la forêt
Joueurs, Mao II, Les Noms
OVNI(S)
Pur Présent
Adieu Monsieur Haffmann
Moi Papa
L'Idiot
Thyeste
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