Critique Off - DOLORES : de la douleur à la lumière

Inspirée de la véritable histoire de Sylvin Rubinstein, surnommé le danseur de flamenco qui tuait les nazis, Dolorès nous emmène dans l’enfer de la Seconde Guerre Mondiale. Nés en 1914, les jumeaux Sylvin et Maria Rubinstein sont les enfants illégitimes d’un aristocrate proche du Tsar Nicolai II et d’une danseuse juive. Ils apprennent la danse classique puis découvrent le Flamenco et deviennent célèbres sous les noms de Imperio y Dolorès (empire et douleurs). Mais le nazisme stoppe leur ascension, les parque dans le guetto de Varsovie. Sylvin entre en résistance, tandis que Maria part mettre à l’abri leur mère. C’est là que le destin bascule. Il ne les reverra jamais et privé de sa sœur, décide de la faire revivre sur scène : il se travestit et danse à sa place, tout en poursuivant en secret des nazis qui ont survécu. Grâce à la scène, Maria devient Dolorès un personnage de légende. Le plus beau des hommages.
La pièce restitue avec simplicité et justesse cette époque sans verser dans le pathos. Des séquences de flamenco dissipent la lourdeur du sujet. Et Olivier Sitruk apporte à Sylvin Rubinstein qu’il interprète de 16 à 87 ans sa beauté élégante et beaucoup de dignité. Sans doute l’une des meilleures pièces du Off

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