Critique Off - LA BELLE ET LA BETE : un voyage immobile

Julien Gélas, qui a succédé à son père Gérard Gélas à la direction du Théâtre du Chêne Noir à Avignon, est aussi auteur, metteur en scène, et compositeur. Autant de compétences dont il fait bénéficier ses spectacles. La Belle et La Bête n’échappe pas à la règle : la Belle compte pas moins de trois frères et deux sœurs, tous adoptés comme elle. Leur père travaille au service d’un prince qui ne parvient pas à trouver l’amour. Se montrant désagréable, il est puni par la fée qui le transforme en une bête effrayante. Or un jour que le père cueille une rose dans son jardin, la bête exige en réparation qu’il lui envoie une de ses filles. Et c’est la Belle qui y va…
Il y a un peu de Cendrillon dans cette version, les deux sœurs se comportant en véritables pestes. On y chante on y danse et surtout la scénographie est principalement constituée de projections vidéo. C’est très immersif, les enfants en sortent enchantés même si les plus jeunes peuvent être un peu effrayés par le côté très réaliste du spectacle.
 
Hélène Chevrier
 
La Belle et la Bête, adaptation et mise en scène, Julien Gélas

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