Oncle Vania, mis en scène par Stéphane Braunschweig, au théâtre de l'Odéon - (12/01/20)
Le directeur de l’Odéon fait œuvre européenne. Il fait venir l’Oncle Vania qu’il a monté en septembre à Moscou. Pour lui, c’est une nouvelle étape au cœur du théâtre de Tchekhov dont il a déjà mis en scène bien des titres. "Oui, j’avais déjà monté trois de ses pièces : La Cerisaie quand j’étais très jeune, La Mouette et Les Trois Sœurs au TNS. Pour Oncle Vania, j’hésitais, j’avais de l’appréhension. C’est un chef-d’oeuvre absolu, mais c’est un texte dépressif. C’est une pièce autour de la crise de la quarantaine, les gens y sont déjà vieux ! Oncle Vania m’a retenu en raison de ses préoccupations écologistes. On y voit le docteur Astrov se plaindre de la déforestation, en 1895 ! Tchekhov parle du dérèglement du climat. Il ne le fait pas de façon militante mais il en parle avec netteté, en un temps où la question est balbutiante. Il a une pensée large par rapport aux problèmes humains. Il montre la destructivité qu’il y a chez l’homme, son besoin de détruire..."
Oncle Vania, de Tchekhov, en russe surtitré, par le Théâtre des Nations, Moscou,
mise en scène Stéphane Braunschweig.
Odéon, Place Paul Claudel 75006 Paris, 01 44 85 40 40
du 16 au 26 janvier