Il y aura la jeunesse d'aimer, Aragon Triolet héros populaires, au théâtre du Lucernaire - (05/11/18)
Ariane Ascaride termine à peine le diptyque de Simon Abkarian, Au-delà des ténèbres, qu’elle revient déjà au Lucernaire avec Didier Bezace dans une lecture de textes d’Aragon et Elsa Triolet. L’occasion de redécouvrir ce couple mythique de deux grands poètes. "C'est un couple qui se regarde, qui s'écoute et qui se fout aussi sur la gueule ! Il y a un texte dans lequel elle dit qu’elle a déménagé pour aller habiter avec lui mais elle n’est pas très sûre que ce soit bien d’abandonner sa vie à l'hôtel, où on lui monte son petit-déjeuner, où on lui fait sa chambre. Par moments elle dit qu’elle n'en peut plus. C'est le hasard qui fait qu’ils se rencontrent, “le hasard objectif“ disaient les surréalistes. Mais je ne sais pas si Aragon serait Aragon si à un moment donné il n’avait pas croisé Elsa Triolet. Et puis c'étaient..."
Il y aura la jeunesse d’aimer, de Louis Aragon et Elsa Triolet, mise en scène Didier Bezace, avec Ariane Ascaride et Didier Bezace, photo Nathalie Hervieux
Lucernaire, 53 rue Notre Dame des Champs 75006 Paris, 01 45 44 57 34
jusqu'au 2 décembre