critique - L’idiot, déluge de sentiments - Avignon Off - (07/07/18)
Un déluge de sentiments violents, démesurés, extravagants s’abat sur le théâtre 14 avec cette magnifique adaptation de L’idiot (1869) de Fiodor Dostoïevski par Thomas le Douarec. Les personnages débordent d’émotion et de sentiments, les situations sont au bord du mélodrame, les retournements de situation presque invraisemblables, et tout cela, au lieu de nous paraître excessif nous touche en plein cœur.
On connaît l’histoire : le Prince Mychkine, homme pur et bon, incapable de déguiser ses sentiments ou sa pensée, est introduit dans la bonne société de Saint-Petersbourg à son retour de Suisse. Il y fait l’effet d’un chien dans un jeu de quilles. Certains le prennent pour un idiot, d’autres s’aperçoivent de sa bonté. A commencer par Nastassia, la prostituée de luxe, qui le comprend au premier regard : « Je rêvais de quelqu’un qui viendrait et me dirait : tu n’es pas coupable ». Mychkine, est déchiré entre deux femmes, Nastassia (aux somptueuses robes écarlates) et Aglaé, une jeune fille de bonne famille (aux robes blanches avec un liseré rose) qui va dévoiler petit à petit les épines de son caractère. Petit à petit la bonté de Mychkine se révèle catastrophique. « Si ça se trouve ta pitié est encore bien pire que mon amour » lui dit son « frère » Rogojine. L’émotion ne cesse de monter jusqu’à la scène finale. Arnaud Denis donne au Prince Mychkine une douceur désarmante, enfantine, un peu blessée. Son interprétation est exceptionnelle.
On connaît l’histoire : le Prince Mychkine, homme pur et bon, incapable de déguiser ses sentiments ou sa pensée, est introduit dans la bonne société de Saint-Petersbourg à son retour de Suisse. Il y fait l’effet d’un chien dans un jeu de quilles. Certains le prennent pour un idiot, d’autres s’aperçoivent de sa bonté. A commencer par Nastassia, la prostituée de luxe, qui le comprend au premier regard : « Je rêvais de quelqu’un qui viendrait et me dirait : tu n’es pas coupable ». Mychkine, est déchiré entre deux femmes, Nastassia (aux somptueuses robes écarlates) et Aglaé, une jeune fille de bonne famille (aux robes blanches avec un liseré rose) qui va dévoiler petit à petit les épines de son caractère. Petit à petit la bonté de Mychkine se révèle catastrophique. « Si ça se trouve ta pitié est encore bien pire que mon amour » lui dit son « frère » Rogojine. L’émotion ne cesse de monter jusqu’à la scène finale. Arnaud Denis donne au Prince Mychkine une douceur désarmante, enfantine, un peu blessée. Son interprétation est exceptionnelle.
Jean-François Mondot
L’idiot, de Fiodor Dostoïevski, texte adapté et mis en scène par Thomas le Douarec, avec Arnaud Denis, Thomas le Douarec, Caroline Devismes, Fabrice Scott, Marie Lenoir, Marie Oppert, Solenn Mariani, Daniel-Jean Colloredo, Bruno Paviot
Conditions des Soies, 13 rue de la Croix, 84000 Avignon, 04 90 22 48 43
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du 6 au 29 juillet
Avignon 2018
Saison sèche
Arctique
Tartiufas
Un coeur simple
Louise
Ich bin Charlotte
Le CV de Dieu
Hamlet
Piège pour Cendrillon
Plus grand que moi
Qui suis-je ?
Naissance(s)
J'aime Valentine
Mademoiselle Molière
Signé Dumas
Le dernier homme
Mesdames, Messieurs
Summerless
La Reprise
Kreatur
Iphigénie
La véritable histoire du
Au delà de la forêt
Joueurs, Mao II, Les Noms
OVNI(S)
Pur Présent
Adieu Monsieur Haffmann
Moi Papa
L'Idiot
Thyeste
Hamlet
Arctique
Tartiufas
Un coeur simple
Louise
Ich bin Charlotte
Le CV de Dieu
Hamlet
Piège pour Cendrillon
Plus grand que moi
Qui suis-je ?
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La Reprise
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La véritable histoire du
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