EDITO : Avignon 2024, un écho particulier - (28/06/24)
On le sait, la faute aux JO, cette année, le festival d’Avignon commence plus tôt, une semaine avant la fin de l’année scolaire. Ce samedi 29 juillet donc, le In commence suivi le 3 juillet par le Off.
Cette ouverture du In consacrée à la langue espagnole se fera avec Angelica Liddell qui présentera dans la Cour d’honneur sa nouvelle création Dämon, qui raconte les funérailles d’Ingmar Bergman. Des funérailles festives puisqu’aux dires de l’artiste, il s’agit non seulement de célébrer son "amour" pour le cinéaste et metteur en scène suédois, mais aussi pour l’art.
Tiago Rodrigues, le directeur du festival, monte quant à lui avec la troupe de la Comédie-Française Hécube pas Hécube d’après une tragédie peu connue d’Euripide, Hécube, et dans laquelle il aborde les questions de justice et de vengeance. La question de la justice est aussi présente dans Léviathan, la nouvelle création de Lorraine de Sagazan, mais aussi dans Lieux communs de Baptiste Amann qui traite d’un fait divers non résolu.
Au-delà de la justice, cette édition qui compte 35 spectacles, aborde aussi les questions sensibles du rapport à l’autre, de la liberté de parole, du vivre-ensemble, de la guerre ou de la mémoire avec Marta Gornicka, Séverine Chavrier, Fanny de Chaillé, Mohamed El Kathib, Krzysztof Warlikowski, ou le chorégraphe Boris Charmatz à travers notamment Cercles. Très attendue aussi, Lacrima, la nouvelle pièce de Caroline Guiela Nguyen, traite également de toutes ces questions à travers l’histoire de la création d’une robe de mariée pour la princesse d’Angleterre. Inspirée de l’histoire vraie de la robe de mariée de Lady Di, la pièce nous montre toutes les personnes qui participent à l’élaboration de cet ouvrage fabuleux aussi bien à Paris qu’à Alençon ou à Mumbai, les difficultés rencontrées et leur soumission au régime du secret...
Incontestablement, toutes ces pièces prendront un écho particulier dans le contexte politique que nous traversons…
Hélène Chevrier
Cette ouverture du In consacrée à la langue espagnole se fera avec Angelica Liddell qui présentera dans la Cour d’honneur sa nouvelle création Dämon, qui raconte les funérailles d’Ingmar Bergman. Des funérailles festives puisqu’aux dires de l’artiste, il s’agit non seulement de célébrer son "amour" pour le cinéaste et metteur en scène suédois, mais aussi pour l’art.
Tiago Rodrigues, le directeur du festival, monte quant à lui avec la troupe de la Comédie-Française Hécube pas Hécube d’après une tragédie peu connue d’Euripide, Hécube, et dans laquelle il aborde les questions de justice et de vengeance. La question de la justice est aussi présente dans Léviathan, la nouvelle création de Lorraine de Sagazan, mais aussi dans Lieux communs de Baptiste Amann qui traite d’un fait divers non résolu.
Au-delà de la justice, cette édition qui compte 35 spectacles, aborde aussi les questions sensibles du rapport à l’autre, de la liberté de parole, du vivre-ensemble, de la guerre ou de la mémoire avec Marta Gornicka, Séverine Chavrier, Fanny de Chaillé, Mohamed El Kathib, Krzysztof Warlikowski, ou le chorégraphe Boris Charmatz à travers notamment Cercles. Très attendue aussi, Lacrima, la nouvelle pièce de Caroline Guiela Nguyen, traite également de toutes ces questions à travers l’histoire de la création d’une robe de mariée pour la princesse d’Angleterre. Inspirée de l’histoire vraie de la robe de mariée de Lady Di, la pièce nous montre toutes les personnes qui participent à l’élaboration de cet ouvrage fabuleux aussi bien à Paris qu’à Alençon ou à Mumbai, les difficultés rencontrées et leur soumission au régime du secret...
Incontestablement, toutes ces pièces prendront un écho particulier dans le contexte politique que nous traversons…
Hélène Chevrier
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