Le marteau et la faucille, par Julien Gosselin, au Printemps des Comédiens - (27/05/19) 

L'an dernier, Julien Gosselin avait glissé au coeur de son adaptation-fleuve de Don De Lillo une nouvelle du romancier, Le marteau et la faucille. Interprété par Joseph Drouet, le monologue de près d’une heure tranchait avec le reste du spectacle par sa fixité crépusculaire : un homme assis devant un micro raconte le quotidien d’un camp de prisonniers en col blanc dans une atmosphère de fin du monde (éclairage rouge sombre, un glas qui sonne régulièrement jusqu’à ressembler à une musique sérielle…). 
Un peu à l’étroit au milieu de ce flot romanesque de neuf heures, Le marteau et la faucille est redonné seul au Printemps des Comédiens puis lors d’une tournée cet automne. Heureuse initiative qui met en lumière la force d’un texte publié en 2011...

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