Jean-Laurent Cochet est décédé du coronavirus - (07/04/20)
Jean-Laurent Cochet est décédé à l’hôpital Bichat ce 7 avril 2020 à l'âge de 85 ans (né le 28 janvier 1935 à Romainville), emporté par le coronavirus, après une hospitalisation de 8 jours. Un hommage lui sera rendu en juin prochain.
Comédien, metteur en scène, professeur de théâtre, il a formé des générations de comédiens : Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Isabelle Huppert, Richard Berry, Daniel Auteuil, Jean Reno, Emmanuelle Béart, Carole Bouquet, André Dussolier, Mélanie Thierry, François Cluzet, Stéphane Guillon, etc...
Stéphane Guillon...
Elève de Julien Bertheau, Samson Fainsilber, Béatrix Dussane, Maurice Escande, Henry Rollan, René Simon et Madame Simone, il entre en 1956 au Conservatoire dans les classes de René Simon et Jean Meyer. Il obtient en 1959 deux premiers prix, à l’unanimité, de comédie classique et moderne. Engagé comme Pensionnaire à la Comédie-Française (1959-1963), il y interprétera plus de 80 rôles.
Au théâtre : En 1963, il prend la direction des matinées classiques au Théâtre de l’Ambigu, où il met en scène (et joue après son départ du Français) Les Caprices de Marianne, Andromaque, Britannicus, La Surprise de l’Amour, On ne badine pas avec l’amour, Turcaret, Le Barbier de Séville. En 1964, il démissionne de la Comédie-Française et ouvre, au Théâtre Edouard VII, son cours d’art dramatique : Le Cours Cochet. Il met en scène, au Théâtre Daunou, Chat en Poche de Feydeau, qui sera sa première mise en scène boulevardière. En 1965, il prend la direction des classiques au Théâtre de la Madeleine. Il y met en scène (et joue) Le Misanthrope, Tartuffe, Les Bourgeoises à la mode, Le Jeu de l’amour et du hasard, On ne saurait penser à tout, 29° à l’ombre, L’Ecole des maris. La même année, il met en scène au Daunou Pepsie qui tiendra l’affiche six ans. Puis, en 1966, il met en scène à l’Opéra Comique le Médecin malgré lui de Gounod, au Festival d’Aix-en-Provence, Ariane à Naxos de Richard Strauss (tournée officielle à l’étranger). Il met en scène Madeleine Robinson et Jean Marais pour une tournée de Adorable Julia. En 1967, il monte au Théâtre Saint-Georges un spectacle de Billetdoux, Roussin et Jules Renard ; un florilège élaboré par Gabriel Arout avec Madeleine Robinson (tournée) ; Les Fausses Confidences et Sourires inutiles de Marcel Achard (Théâtre des Variétés) ; Boudu sauvé des eaux (Théâtre des Capucines). A partir de 1968, il ajoute à son cours plusieurs disciplines essentielles : chant, prise de conscience corporelle, eurythmie, motricité du langage, danse, etc... sur quoi viennent se greffer des stages pour comédiens professionnels (une centaine d’élèves sont devenus les vedettes actuelles du théâtre et du cinéma). En 2006, Pierre Delavène prend la direction du cours qu’ils rebaptisent ensemble en 2013 le Cours Cochet-Delavène, où Jean-Laurent Cochet y donnait régulièrement des cours jusqu’en 2017.
Depuis 1963, il a signé plus de 150 mises en scène de théâtre (tous les auteurs classiques de Molière à Giraudoux, nombreux contemporains) où il a dirigé un très grand nombre de comédiens dont Michèle Morgan (Chéri de Colette), Jeanne Moreau (L’intoxe de Françoise Dorin) et quelques opéras ou opérettes. En 1983, il crée les Saisons du Théâtre Hébertot (29 spectacles en 3 ans) et reçoit la même année le Grand Prix du Brigadier.
Comédien, metteur en scène, professeur de théâtre, il a formé des générations de comédiens : Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Isabelle Huppert, Richard Berry, Daniel Auteuil, Jean Reno, Emmanuelle Béart, Carole Bouquet, André Dussolier, Mélanie Thierry, François Cluzet, Stéphane Guillon, etc...
Stéphane Guillon...
Elève de Julien Bertheau, Samson Fainsilber, Béatrix Dussane, Maurice Escande, Henry Rollan, René Simon et Madame Simone, il entre en 1956 au Conservatoire dans les classes de René Simon et Jean Meyer. Il obtient en 1959 deux premiers prix, à l’unanimité, de comédie classique et moderne. Engagé comme Pensionnaire à la Comédie-Française (1959-1963), il y interprétera plus de 80 rôles.
Au théâtre : En 1963, il prend la direction des matinées classiques au Théâtre de l’Ambigu, où il met en scène (et joue après son départ du Français) Les Caprices de Marianne, Andromaque, Britannicus, La Surprise de l’Amour, On ne badine pas avec l’amour, Turcaret, Le Barbier de Séville. En 1964, il démissionne de la Comédie-Française et ouvre, au Théâtre Edouard VII, son cours d’art dramatique : Le Cours Cochet. Il met en scène, au Théâtre Daunou, Chat en Poche de Feydeau, qui sera sa première mise en scène boulevardière. En 1965, il prend la direction des classiques au Théâtre de la Madeleine. Il y met en scène (et joue) Le Misanthrope, Tartuffe, Les Bourgeoises à la mode, Le Jeu de l’amour et du hasard, On ne saurait penser à tout, 29° à l’ombre, L’Ecole des maris. La même année, il met en scène au Daunou Pepsie qui tiendra l’affiche six ans. Puis, en 1966, il met en scène à l’Opéra Comique le Médecin malgré lui de Gounod, au Festival d’Aix-en-Provence, Ariane à Naxos de Richard Strauss (tournée officielle à l’étranger). Il met en scène Madeleine Robinson et Jean Marais pour une tournée de Adorable Julia. En 1967, il monte au Théâtre Saint-Georges un spectacle de Billetdoux, Roussin et Jules Renard ; un florilège élaboré par Gabriel Arout avec Madeleine Robinson (tournée) ; Les Fausses Confidences et Sourires inutiles de Marcel Achard (Théâtre des Variétés) ; Boudu sauvé des eaux (Théâtre des Capucines). A partir de 1968, il ajoute à son cours plusieurs disciplines essentielles : chant, prise de conscience corporelle, eurythmie, motricité du langage, danse, etc... sur quoi viennent se greffer des stages pour comédiens professionnels (une centaine d’élèves sont devenus les vedettes actuelles du théâtre et du cinéma). En 2006, Pierre Delavène prend la direction du cours qu’ils rebaptisent ensemble en 2013 le Cours Cochet-Delavène, où Jean-Laurent Cochet y donnait régulièrement des cours jusqu’en 2017.
Depuis 1963, il a signé plus de 150 mises en scène de théâtre (tous les auteurs classiques de Molière à Giraudoux, nombreux contemporains) où il a dirigé un très grand nombre de comédiens dont Michèle Morgan (Chéri de Colette), Jeanne Moreau (L’intoxe de Françoise Dorin) et quelques opéras ou opérettes. En 1983, il crée les Saisons du Théâtre Hébertot (29 spectacles en 3 ans) et reçoit la même année le Grand Prix du Brigadier.
Jean-Laurent Cochet a écrit Mon rêve avait raison (première autobiographie, Ed. Pygmalion, 1989), Sacha Guitry par Jean-Laurent Cochet (éd. Oxus), ainsi qu’un deuxième ouvrage autobiographique, Faisons encore un rêve (Ed. Pygmalion, 2004. Il a publié en 2010 L’Art et la technique du comédien.
Il a également enregistré un coffret de 10 DVD (Devenir Comédien) et un coffret DVD de 9 h d’entretien (Une vie de théâtre).