Bérénice, avec Valérie Dréville, au théâtre des Quartiers d'Ivry - (13/03/19)

Après avoir privilégié les auteurs russes en 2018 (Le récit d’un homme inconnu de Tchekhov, Les démons de Dostoïevski) et des formes de jeu privilégiant l’improvisation, en 2019 Valérie Dréville revient aux classiques avec Bérénice de Racine. "Il faut faire sentir la tension entre le langage si musical de Racine et la violence de la passion. Comme le disait Klaus-Michael Gruber, "Pour jouer Racine, il faut avoir le cœur chaud et la bouche froide". Que l’incandescence ne soit pas dans la diction mais dans les gestes et dans les regards. Il y a une dissociation à trouver. Il faut aller vers le personnage et faire preuve d’empathie vis-à-vis de lui, mais en même temps garder une certaine distance ; il ne faut surtout pas gommer la beauté des alexandrins sous prétexte qu’on est dans le désordre de la passion. D’ailleurs il est impossible d’édulcorer l’harmonie des vers de Racine. Même mal dits, ils restent beaux ! ..."

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