(13/01/14) - Les Gens, la question de la refondation

Alain Françon monte Les Gens, la dernière pièce de la tétralogie qu’Edward Bond avait écrite pour le théâtre de la Colline. Fidèle à son univers, Bond décrit un no man’s land proche de l’enfer où tournent en rond trois hommes et une femme. Alain Françon y voit une possibilité de renaissance.
"La pièce pose la question de la refondation. A Adorno qui affirme qu’on n'écrit plus de poésie après Auschwitz, Bond répond si, mais en enfer. Cette pièce se passe en enfer, dans une espèce de tombe mais dont ils cherchent tous de manière inlassable à s’extraire. (..) Le jeune homme qui arrive à énoncer ce qu'il a fait, endosse sa responsabilité d’être humain. Donc, oui, c’est une tombe mais qui se transforme en berceau."
Première ce soir au Théâtre du Palais-Royal.