Dossier : Les réseaux sociaux, nouvelle scène de l'humour ? - (28/12/22)
Ces dernières années, nombre d’humoristes comme Laura laune, ou Paul Mirabel… ont émergé grâce aux réseaux sociaux. Mais beaucoup parmi la nouvelle génération utilisent depuis longtemps internet pour poster du contenu et développer leur public. Camille Lellouche ou Vérino sont des champions dans leur catégorie. Le but étant de créer une véritable communauté avec leurs followers et les inviter à venir les voir en salle. Car rien ne remplace le spectacle vivant. Même un Panayotis Pascot qui remplit ses salles en quelques minutes en postant juste une info sur le net, ne jure que par le vrai contact, l’ambiance de la salle, irremplaçable. Et surtout moins exposée que les réseaux aux blagues mal comprises et aux interprétations malveillantes. Néanmoins, cela ne les empêche pas d’être très créatifs et de développer ce qu’ils appellent des œuvres subsidiaires dérivées du spectacle. Ainsi, Réda Seddiki se met en scène dans des séries de vidéos très soignées dans lesquelles il raconte des histoires qui révèlent une autre facette de sa personnalité.
Pour le philosophe Vincent Cespedes, les humoristes devraient aller encore plus loin dans leur rapport aux réseaux, exploiter davantage la liberté de pensée qu’offre l’anonymat des commentateurs pour développer leur art autour d’une pensée philosophique et politique. Un peu à la manière de ce que fait Christophe Alévêque et son club des Vieux cons modernes. C’est tout le potentiel de ce qu’il appelle “l’intelligence connective” des réseaux qui est à développer.
>> Lire le dossier complet dans Théâtral magazine n°97
Avec les interviews de Vincent Cespedes, Christophe Alévêque, Panayotis Pascot, Camille Lellouche, Laura Laune, Bérengère Krief, Vérino, Constance, Réda Seddiki et Jérémy Ferrari
Hélène Chevrier
Acheter le magazine papier S'abonner à Théâtral